Je crois fermement à l’idée que redonner le pouvoir d’innover aux enseignants est un excellent vecteur d’amélioration des pratiques professionnels. Dans un contexte où un professionnel fonde d’abord ses interventions sur ses propres ressources, il paraît cohérent d’imaginer que ce sont d’abord eux qui sont les plus à même de déterminer les priorités dans le développement de leurs compétences et les moyens d’y parvenir.
Au cours des dernières décennies, le monde scolaire a changé sous la pression des systèmes économiques, des modèles de management empruntés au monde de l’entreprise, des jeux politiques, de la mondialisation et de la nouvelle économie du savoir.